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n + n Corsino 7 mesures par seconde / KCC Korean Cultural Center, Bruxelles

6 octobre - 8 novembre 2023

7 mesures par seconde                                        
navigations choréographiques
n + n Corsino

7 mesures par seconde est basé sur des textes de Han Yu-joo et Claudine Galea, traités comme un roman graphique dans lequel les mots, les images et les sons forment des hybrides mutuels dans un processus narratif interactif et créent la construction imaginaire des gestes et des mouvements du corps.
Une série de séquences chorégraphiques jouent sur ces concepts et utilisent ce motif comme base. Ils seront liés dans une signature de mouvement – le mouvement des corps et celui des écrits – aux éléments des textes calligraphiés en coréen et incluront le développement d’outils technologiques spécifiques.

Cette création implique des artistes coréens et français.
texte : Han Yu-Joo, Claudine Galea
calligraphie : Park Mihwi
danse : Kim Bo Ra, Kim Jae Duk
Scénographie 2D : Nicolas Ballu
Scénographie 3D : Patrick Zanoli
Infographie et développement : Anaël Seghezzi
conception sonore : Jacques Diennet
direction photographique : Massimo Gardone
chorégraphie & concept : Nicole Corsino, Norbert Corsino

Calligraphie / chorégraphie
Les danseurs pratiquent l’art du mouvement dans l’espace, et ce langage du mouvement crée du sens. La calligraphie et la danse sont une extension des possibilités du corps dans l’espace.
Les danseurs et chorégraphes Nicole et Norbert Corsino se sont toujours intéressés aux relations entre écriture et mouvement : d’abord en s’inspirant de la littérature, en trouvant les sources de leurs chorégraphies chez les écrivains, puis en intégrant l’écriture dans leurs créations.
En allant en Corée (et en Asie), leurs créations partagent les fondamentaux de l’art de la calligraphie : on ne peut séparer la lettre du dessin, le mot de l’image, le corps de l’esprit, ou la matière du spirituel.
Danseurs et textes fusionnent, dessinant de nouveaux corps et des navigations inédites dans l’espace de l’image.

Du premier mouvement de la main qui écrit un caractère ou un signe aux technologies les plus récentes qui clonent des corps et les font exécuter des mouvements sans précédent dans des espaces qui sont aussi entièrement virtuels, il ne s’agit pas d’établir un ordre hiérarchique, mais en rassemblant l’humanité dans sa quête essentielle : beauté, harmonie et sagesse, qui ne sont pas contraires à la nouveauté, à la découverte et au progrès, mais complémentaires.

Le mouvement forme un signe, le signe déplace nos yeux, nos yeux et notre point de vue commencent à bouger et ce que nous voyons nous émeut (et crée un e-mouvement en nous), notre esprit commence à bouger, et notre imagination précède ou étend ce qui est généré par le corps – notre corps ou le corps que nous observons. Dans l’hybridation des formes et des mouvements du corps, une danse est inventée dans le langage et vice versa.

Claudine Galea